Avec l’organisation du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) et l’attitude trop peu cavalière de l’Algérie tout au long de ce tournoi, (refus de recevoir l’avion de la sélection du Maroc, chants racistes à l’encontre des Marocains, en plus de la politisation ce noble sport ou tout au moins s’en servir à des fins de propagandes autres que sportives…), la candidate à l’organisation de la CAN 2025, s’est tirée, pour ainsi dire une balle dans le pied.
L’annonce de l’attribution de cet évènement, auquel aspirent outre l’Algérie pays qui a failli à la déontologie sportive, la Zambie, le Maroc, et le binôme Nigeria-Bénin, ne devrait être faite qu’au mois de mars.
A titre de rappel, la CAF avait retiré l’organisation de cette CAN 2025 à la Guinée en octobre 2022, ne l’ayant pas considéré suffisamment prête à relever un tel défi en termes de suffisances infrastructurelles (hébergements, stades, transports…) pour accueillir cet événement footballistique africain. Ce qui n’est pas le cas de l’Algérie mais qui malgré cela et pour autant ne devrait pas se voir attribuer la CAN 2025.
En effet l’échantillonnage d’accueil de l’Algérie lors du dernier CHAN ne lui permet pas de réussir un évènement d’une tout autre envergure et ne convainc pas outre mesure, malgré ses capacités infrastructurelles. La CAF et les Africains ne se veulent pas dans une tendance rancunière ou de haine envers quiconque qui s’adonne au sport proprement dit sans s’en servir.
La Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), forcée par les circonstances, avait dû renoncer à envoyer sa sélection de locaux, en raison de son empêchement de voyager par les autorités en Algérie, une mesure dictée par les autorités algériennes. Et ce, malgré les tentatives de médiation du président de la CAF Patrice Motsepe et de Gianni Infantino, le président de la Fifa, auprès d’une présidence algérienne trop rigide, hors-jeu et mauvaise perdante à souhait.
Ces états d’âme ont été peu appréciés aussi bien au sein de la CAF qu’à celui des nombreuses fédérations africaines qui la composent. L’Algérie y a laissé des plumes pour ce qui est de son image et s’est dévoilée aux yeux du monde.
Les petits calculs de l’Algérie pour s’offrir le CHAN qu’elle court depuis sa création, sont tombés à l’eau, noyés en cela par d’autres Lions, ceux de la Teranga, qui ont terrassé de tendres Fennecs lors de la finale. Tout ça, pour ça! comme dirait l’autre. En effet, malgré le fait de disqualifier d’une méthode autre que « sportive » et sur le terrain et en empêchant le double tenant en titre le Maroc en l’occurrence, de participer à ce tournoi des locaux, les maîtres séniles de l’Algérie ont eu tout faux.
Avec leur attitude de “desperado” ils se sont mis à dos l’Afrique. Cette Afrique à laquelle le Royaume loue de nobles intentions à travers des partenariats WIN-WIN dans tous les domaines. Et pour ne s’en tenir qu’à celui du sport, il serait utile de rappeler que FRMF a signé une cinquantaine de partenariats de coopération avec des instances footballistiques africaines.
Un prêté pour un rendu au moment des votes car certaines ont des présidents membres du Comité exécutif de la CAF qui désignent le pays qui sera chargé d’accueillir la CAN. A noter à propos que l’Afrique du Sud a retiré sa candidature et ce dans le seul but de pouvoir voter et d’accorder sa voix à qui vous savez. Suivez-d’autres regards, les candidats ne votant pas.
Cela dit et pour l’anecdote, la mésaventure du CHAN pourrait fort se renouveler avec l’Algérie qui organise, au printemps prochain, (29 avril au 19 mai), la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans (CAN U17). Le Maroc y est qualifié, et se trouve dans le groupe B pour affronter le Nigeria, l’Afrique du Sud et la Zambie et comme par hasard la ville hôte en est… Constantine. Il n’est pas encore dit si l’histoire va se répéter.
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