La belle histoire d’Alsa-Maroc contée par son DGA



Spécialisée dans le secteur du transport urbain, depuis plus de 100 ans dans différentes régions du monde dont la Chine, et Numéro un dans le secteur du transport des voyageurs en Espagne, l’entreprise Alsa, au Maroc assure depuis un quart de siècle, la gestion du transport public, touristique, scolaire et du personnel dans six villes du Royaume notamment à Tanger, Rabat, Casablanca, Khouribga, Marrakech et Agadir.  

Alberto Pérez, directeur général d’Alsa-Maroc témoigne de cette période de 25 ans passée au Maroc, non sans un satisfecit certain. Arrivé au Maroc l’année du lancement (1999) d’ALSA Maroc, il a participé activement à son développement, mais surtout, il a été témoin de l’évolution du Maroc, “un pays fantastique pour faire des affaires et, où nous avons très bien réussi et où nous sommes très heureux” 

C’est une “success story” et une histoire de travail de longue haleine, d’engagement envers ce pays d’accueil dira-il encore, “où l’on a essayé de créer de la valeur sans faire de transactions rapides et où nous investissons beaucoupC’est aussi l’histoire d’un service rendu par des Marocains pour des Marocains. Nous n’exportons rien et nous fournissons un service à la population du pays” s’est-il confié à Atalayar lors d’un entretien à la Foire internationale du tourisme (FITUR).  

Ces confidences ou ce regard qu’un autre, pour ne pas dire “étranger” -quoique-nous porte, ne saurait ne pas être partagé. Pour Alberto Pérez, le développement d’Alsa-Maroc a été un processus évolutif. Actuellement nous sommes implantés dans cinq grandes villes du Royaume, plus Khouribga une petite ville de 200 000 habitants et les bus sont exploités totalement par des Marocaines et Marocains. “Nous travaillons dur sur les aspects de diversité, en faisant des efforts importants pour intégrer les femmes dans des postes traditionnellement réservés aux hommes, comme les postes de conduite ou de maintenance” 

L’an passé poursuivra-t-il, “nous avons lancé un plan d’embauche de 100 chauffeurs (dames) à Casablanca on leur a payé le permis de conduire ainsi que la formation. Petit à petit grâce à une politique d’égalité des genres on intègre un peu plus les femmes”. Cela dit, pour les 6 000 salariés d’Alsa-Maroc, “à l’exception d’une dizaine, ce sont tous des locaux, des Marocains à qui nous proposons une carrière professionnelle aussi bien au Maroc qu’en Espagne. C’est un personnel bien mieux préparé, qui a reçu beaucoup plus de formation que celui d’Espagne, notamment en termes de sécurité”.  

Mais pour y aboutir pleinement, “nous faisons encore, face à quelques problèmes administratifs, que nous essayons de résoudre au plus vite. Cela permettra d’ouvrir la voie de la poursuite d’une carrière professionnelle en Espagne. Pour ce qui est du taux d’accidents, nous avons effectué des efforts dans la formation et l’équipement des véhicules. Malheureusement l’environnement routier est un peu plus compliqué au Maroc qu’en Europe” 

Qu’à cela ne tienne ! “nos conducteurs reçoivent beaucoup plus de formation et cela se confirme au niveau des succès en termes de sécurité. Lors de, ces 10 dernières années nous avons réduit le taux d’accidents de 85%, ce qui est important comme résultat. C’est un personnel très reconnaissant et travailleur des vertus que l’on ne trouve pas partout”.   

Alberto Pérez met en avant le fait d’avoir introduit au Maroc toutes les nouvelles technologies au service des transports, intégrées dans les bus d’Alsa-Maroc et appliquées de la même manière qu’en Europe. “Pour parler de la dernière ville dans laquelle nous nous sommes implantés en 2019, Casablanca, elle n’a rien à envier à aucune ville européenne en termes de qualité de bus, de service ou de technologies intégrées car elle est aujourd’hui au même niveau”.    

Au Maroc, dira encore le DGA “nous n’avons pas eu de problèmes administratifs majeurs.  Investir dans certains pays constitue parfois un risque. Après 24 ans au Maroc il n’y a rien eu de cela. Certes, cela n’a pas été facile, notamment parce qu’il faut du temps pour comprendre comment les choses se passent, mais nous n’avons pas rencontré d’obstacles insurmontables, du moins pas différents de ceux que l’on peut trouver en Espagne, en Suisse ou au Portugal” 

 Ne tarissant pas d’éloges il confiera pour ce qui est du passager, “c’est aussi un client très reconnaissant qui, lorsqu’il voit que vous faites un effort, l’apprécie beaucoup et nous le rend bien. Aujourd’hui, nous avons 300 000 clients et ils sont, chaque année, de plus en plus nombreux. Quant à un autre client plus particulier, “l’autorité”, vous faites une proposition de valeur qui résout les vrais problèmes et elle est suivie d’un accord gagnant-gagnant, où nous sommes tous gagnants, le personnel, le client, les autorités, et nous en tant qu’entreprise” 

Puis réaliste, le DGA d’Alsa-Maroc notera que “pour une entreprise étrangère, opérant dans un service public aussi exposé à l’opinion publique que les transports publics, en plus d’avoir une qualité de service bien supérieure à la moyenne existante, il faut s’impliquer dans le tissu socio-économique du pays, comprendre la culture, les besoins et s’aligner sur la vision stratégique du pays”.   

Enfin il conclura, “nous avons vécu au cours de ces 24 ou 25 années des crises comme tous pays du monde (attentats de Casablanca, l’Île Persil, changements de gouvernements d’une tendance à une autre) mais en vérité nous n’avons jamais été pris en otage pour quoi que ce soit. Chaque fois que nous avions eu droit à une certaine revendication, on nous l’a accordée. Je pense qu’au Maroc on sait très bien séparer les relations économiques des celles politiques, et une entreprise privée n’a souvent rien à voir avec les différends entre les gouvernements de nos deux pays” 

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