À deux semaines du GP du Portugal, Portimão accueillera les deux derniers jours d’essais de pré-saison, et l’un des aspects qui nécessiteront une préparation pour 2023 concerne les courses de sprint, une nouveauté absolue dans le format d’un GP, car il s’agit d’un moment de compétition au cours duquel, selon Pol Espargaro, les sensations à bord de la moto seront différentes.
Lorsqu’on lui a demandé s’il allait simuler une course de sprint, une course principale ou les deux, l’Espagnol de GASGAS Tech3 a répondu : « Nous devons passer le week-end à voir comment fonctionne la moto et comment tout fonctionne, car les réglages de la moto sont différents d’une course à l’autre : couple, gestion des pneus… c’est très compliqué ».
Comme la course de sprint est une course dont la distance est réduite de moitié, l’approche et les exigences nécessaires sont différentes, et Espargaro explique qu’il en va de même pour les sensations à vélo :
— La sensation sur le vélo sera différente. La capacité à l’intérieur du réservoir sera différente car vous n’aurez pas besoin de remplir autant de litres. Avec la moitié du poids dans le réservoir de carburant, vous aurez certainement une sensation différente sur le vélo. Et puis aussi la gestion des pneus : vous n’avez pas à vous soucier de la gestion des pneus à mi-parcours. Vous pouvez brûler davantage le pneu et vous n’avez pas besoin de faire attention, car l’efficacité du pneu ne se cassera pas autant. Le championnat compte également de nombreuses motos performantes où vous n’aurez pas à vous soucier du carburant. De nombreuses motos produiront un couple maximal. À plusieurs endroits, lors d’une course longue, le niveau maximum sera abaissé. Cela va donc beaucoup changer.
